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Auto / voitures mythiques
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La Testarossa
La marque automobile italienne, du cheval cabrée, construit un mythe, dans les années 80's : la Testarrosa. Elle reprend le nom de la glorieuse 250 Testarrosa de 1957, victorieuse plusieurs fois des 24 heures du Mans, avec son V12 de 3l. Son nom vient de la couleur rouge des couvercles de son arbre à cames; Testa Rosa veut dire « tête rouge en italien ». Cet article présente les caractéristiques agressives de ce coupé GT, un brun ostentatoire.
L'aspect extérieur
Doté d'un design révolutionnaire, ce véhicule se profile en ligne fuyante vers le sol. Il est pourvu d'une géométrie large, en portant deux arrivées d'air volumineux sur les côtés, lesquelles lui facilitent son attache au sol. Les stries longeant les portes latérales, au niveau des flancs, embellissent l'ensemble de la carrosserie. Pour alléger le bolide, le matériau utilisé est l'aluminium, en excluant les portes et le pavillon essentiellement en acier.
A l'avant,la calandre, avec le sigle du constructeur en son centre, et les feux de clignotant, occupent la partie basse du capot. Les phares sont escamotables, pour ne pas affecter, en temps dégagé, la forme aérodynamique du bolide. Deux nervures centrales rapprochent la calandre et une arrivée d'air, laquelle est située au bas des essuies-glaces. La vision panoramique indique que le pare-brise est large et légèrement bombé.
Le premier modèle, présenté au salon de l'automobile de paris en 1984, est muni d'un seul rétro-viseur gauche. Les vitres latérales sont étroites et la lunette se place en meurtrière.
A l'arrière, la coupe du pavillon permet d'entrevoir des montants latéraux obliques. Une plateforme se dessine, où un espace cubique surélevé occupe son centre. Le porte-à-faux s'équipe de formes rigides et aérées, à section carrée. Les feux sont protégés par des grilles horizontales, placées sur toute la largeur du pare-choc.
L'habitacle
L'espace intérieur, étriqué par un garde toit abaissé, rappelle que l'essentiel se ramène au profil aérodynamique du super car. Les deux sièges baquets, à sellerie cuir, insistent sur son côté sportif et luxueux. Le design arrondi des outils de fonctions du tableau de bord offre une ambiance chaleureuse à l'habitacle, tout en préservant les performances enviées du super car. La boîte de vitesse, dotée de la symbolique grille chromée de sélecteur en H, avec une première en bas, à portée du conducteur, maintient une convivialité et un confort de route conséquents. Les emplacements pour les bagages, se trouvant à l'arrière des sièges et sous le capot, permettent au conducteur et passager, de voyager avec le nécessaire de bagages, en toute tranquilité.
la motorisation
Pour optimiser sa puissance technique, en cohérence avec la forme de sa carrosserie, la Testarossa propose un moteur central arrière, animé de 12 cylindres à plat, 48 soupapes, 390 ch et presque 5l de cylindrée. Le moteur à plat permet d'avoir un centre de gravité placé très bas, les 48 soupapes sont activées par une courroie crantée, et la direction est non assistée. Le compteur est gradué jusqu'à 320 km/h, cela permet des pointes à 295 km/h. Le compte tours monte à 7000 tr/mn. Sa puissance et son couple sont très linéaires mais les accélérations n'en finissent pas.
Performance
Vitesse maximum: 295 km/h. De 0 à 100 km/h : 5"8. Sur 1 000 m départ arrêté: 24"8. Elle monte déjà à 7000 tr/mn en première, à 100 km/h.
Le comportement routier
Sa carrosserie en aluminium lui confère une tenue de route extraordinaire. L'abaissement de la caisse lui permet de rester rivé dans les courbes.
Elle représente l'avant dernier véhicule construit à Maranello, en Italie, sous le règne du commandatore enzo Ferrari, décédé le 14 août 1988. Elle sera profondément modifiée en 1992, et portera le nom de 512 TR (Testa Rossa). En 1994, ce sera la 512 M.